Monnaie, Constantin I, Nummus
307-337 AD - Londres - Rare - TTB - Cuivre
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4.64 gr.
Constantin Ier “le Grand”
- Règne sur l’Empire romain d’occident : 306 - 337 apr. J. -C.
- Règne sur l’Empire romain d’orient : 324 - 337 apr. J. -C.
- Période : Constantiniens
Flavius Valerius Constantinus naît vers 272 dans la cité de Naissus en Mésie (de nos jours, la ville de Niš en Serbie) et meurt le 22 mai 337 à Nicomédie en Bythinie (de nos jours, la ville d’Izmit en Turquie). Son règne fut d’une exceptionnelle longévité pour l’époque.
Grandes réformes
Parmi les grandes réformes, on lui doit notamment la fin de la tétrarchie et la réunification des empires d’orient et d’occident en 324 après avoir vaincu Licinius. En 324, la capitale de l’Empire romain d’orient est alors fondée : l’antique cité de Byzance devient Constantinople. Il faudra 6 ans de travaux avant que la cité soit inaugurée en 330.
Grâce à l’édit de Milan en 313, il met fin à la persécution religieuse des chrétiens. Avec le concile de Nicée en 325, il fait définir la doctrine orthodoxe du christianisme.
Sous son impulsion, les préfets des prétoires deviennent de grands administrateurs : maintien de l’ordre, gestion de la poste, des impôts, de l’entretien des bâtiments publics, de l’enseignement, du paiement des soldes, etc. Ils supervisent également les gouverneurs des provinces. Grâce à ce système de décentralisation administrative, le vaste empire redevient gouvernable.
Economie et monnaie
En 312, l’aureus est fortement déprécié. Constantin le remplace alors par une nouvelle monnaie de compte, le solidus d’or (4,55 grammes), qui perdurera pendant près de 1 000 ans en orient. Cette monnaie de bon aloi, dont le titre et le poids sont très surveillés par les ateliers qui l’émettent, favorise l’économie et pousse les nantis à la thésaurisation en tant que valeur refuge. Si les monnaies en argent, en bronze et en cuivre subissent les effets de l’inflation ce n’est pas le cas du solidus.
Illustration : "L’entrée triomphale de Constantin à Rome" par Pierre PaulRubens (entre 1621 et 1622)
Du cuivre
Le cuivre ne fait pas son précieux mais se glisse tout de même dans le groupe 11 de la classification périodique, aux côtés de l’or et de l’argent. Trois métaux fréquemment utilisés pour la frappe de monnaie. Pourquoi nous direz-vous ? Si la préciosité de l’argent et de l’or ne fait pas un pli, le cuivre est plus courant. Il s’oxyde peu à l’air et, de surcroît, son esthétique et sa disponibilité à l’état naturel sont également des atouts indéniables.
D’ailleurs, le cuivre est un des plus anciens métaux à avoir été utilisé par les hommes. On trouve trace de son usage près de 8 000 ans avant notre ère.
5 000 ans av. J.-C., il commence à être fondu dans les fours à vent du plateau iranien.
Comme souvent pour les monnaies, on détecte sa première utilisation en Grèce, quelques siècles av. J.-C. Il est également utilisé pour les sapèques chinois émis pour la première fois par la dynastie Qin (221 à 206 av. J.-C.).
Le mot cuivre vient du latin cŭprĕum, autrement dit Chypre, haut lieu d’extraction du minerai dans l’Antiquité. Le cuivre est naturellement d'une teinte rouge orangé et, pour ajouter une touche de polythéisme, il est traditionnellement dédié à la déesse de la beauté Aphrodite (Vénus chez les romains).
La patine du cuivre est généralement vert-de-gris.
Une qualité “TTB”
Car en numismatique, l’état de conservation d’un article se doit d’être soigneusement évalué avant d’être proposé au collectionneur avisé à l'œil aiguisé.
Et au-delà de ce sigle de prime abord obscur, en trois mots, l’état de conservation est ici clairement énoncé :
Très Très Beau
Ce qui signifie - plus prosaïquement - que la pièce de monnaie a bien circulé de main en main et de poche en poche, mais que l’impact sur son usure reste limité : type et légendes sont parfaitement lisibles et le relief de la gravure est, quant à lui, clairement visible. A l'œil nu, on peut constater des traces de rayures ou de chocs.