Principauté de Liège, Jean-Théodore de Bavière, Liard
1751 - Liege - Cuivre
Vendue
Écu sommé du bonnet électoral.
Quatre écus placés en croix autour de l'écu de Liège.
Splendide exemplaire, exceptionnel dans cet état et à la jolie patine rouge !
3.1 gr
Du cuivre
Le cuivre ne fait pas son précieux mais se glisse tout de même dans le groupe 11 de la classification périodique, aux côtés de l’or et de l’argent. Trois métaux fréquemment utilisés pour la frappe de monnaie. Pourquoi nous direz-vous ? Si la préciosité de l’argent et de l’or ne fait pas un pli, le cuivre est plus courant. Il s’oxyde peu à l’air et, de surcroît, son esthétique et sa disponibilité à l’état naturel sont également des atouts indéniables.
D’ailleurs, le cuivre est un des plus anciens métaux à avoir été utilisé par les hommes. On trouve trace de son usage près de 8 000 ans avant notre ère.
5 000 ans av. J.-C., il commence à être fondu dans les fours à vent du plateau iranien.
Comme souvent pour les monnaies, on détecte sa première utilisation en Grèce, quelques siècles av. J.-C. Il est également utilisé pour les sapèques chinois émis pour la première fois par la dynastie Qin (221 à 206 av. J.-C.).
Le mot cuivre vient du latin cŭprĕum, autrement dit Chypre, haut lieu d’extraction du minerai dans l’Antiquité. Le cuivre est naturellement d'une teinte rouge orangé et, pour ajouter une touche de polythéisme, il est traditionnellement dédié à la déesse de la beauté Aphrodite (Vénus chez les romains).
La patine du cuivre est généralement vert-de-gris.
Une qualité "FDC"
Car en numismatique, l’état de conservation d’un article se doit d’être soigneusement évalué avant d’être proposé au collectionneur avisé à l'œil aiguisé.
Et au-delà de ce sigle de prime abord obscur, en trois mots poétiques, l’état de conservation est ici clairement énoncé :
Fleur De Coin
Ce qui signifie - plus prosaïquement - que la pièce de monnaie est neuve et sans défaut. Elle n’a probablement jamais circulé ni vu le fond d’une poche de près. Le terme “Fleur de coin” était d’ailleurs initialement utilisé afin de désigner les premières pièces frappées avec un coin neuf. Par extension, cet état désigne donc maintenant les pièces de monnaies “parfaites”, ne présentant aucun défaut, avec toute leur brillance d’origine.