Monaco, Rainier III, 10 Francs
1979 - Cupronickel aluminium - TTB - KM:154
9.96 gr.
Du cupronickel aluminium
Le cupronickel (ou cupro-nickel) aluminium est un alliage composé (vous l’aurez deviné) de cuivre, de nickel et d’aluminium. Le cupronickel est de nos jours extrêmement populaire et très utilisé pour les pièces de monnaie. On y adjoint donc également, de temps à autre, des métaux tiers dans de plus faibles proportions comme le zinc, l’étain et, ici, l’aluminium qui aident à renforcer encore sa grande résistance à l’usure mécanique.
L’ajout d’aluminium au cuivre et au nickel donne aux monnaies une jolie teinte dorée aisément reconnaissable, par exemple, chez certains centimes français gravés par Lagriffoul au XXème siècle mais également sur des monnaies d’essai. Selon les proportions, la teinte peut aller de l’argenté avec des reflets dorés au jaune.
L’alliage est également très en vogue pour les jetons touristiques en France.
Une qualité “TTB”
Car en numismatique, l’état de conservation d’un article se doit d’être soigneusement évalué avant d’être proposé au collectionneur avisé à l'œil aiguisé.
Et au-delà de ce sigle de prime abord obscur, en trois mots, l’état de conservation est ici clairement énoncé :
Très Très Beau
Ce qui signifie - plus prosaïquement - que la pièce de monnaie a bien circulé de main en main et de poche en poche, mais que l’impact sur son usure reste limité : type et légendes sont parfaitement lisibles et le relief de la gravure est, quant à lui, clairement visible. A l'œil nu, on peut constater des traces de rayures ou de chocs.