Belgique, Albert I, Franc
1929 - Bruxelles - Bon pour 1 Franc - Nickel - TB+ - KM:89
L'allégorie de la Belgique blessée sous les traits d'une femme à genoux, pansant sa jambe, sous la légende BELGIQUE, entre deux rosettes.
La valeur nominale 1 Franc entourant un caducée, surmonté par le texte BON POUR et au-dessus du millésime. Trois rosettes sont placées à gauche et à droite.
Cette pièce fait partie de la première série de pièces (dont les pièces de 50 centimes et plus) qui ne sont plus frappées en métal précieux. Pour rassurer le public, la mention bon pour y a été apposée.
4.67 gr
Du nickel
Si le nickel eut sa place dans l’Antiquité, ce fut sous forme d’alliage, faute de pouvoir le séparer de ses compagnons de minerai. Il ne fut isolé pour la première fois qu’en 1751 par Axel Fredrick Cronsted.
Son nom a une origine amusante. En effet, le minerai duquel il a été extrait provenait d’Allemagne et ressemblait à du cuivre. Les mineurs le nommèrent alors Kupfernickel, autrement dit “Cuivre du Malin”. Une référence à un lutin de la mythologie germanique qui jouait de mauvais tours dans les mines.
Le nickel est un métal dur, de couleur argentée et d’aspect brillant, résistant à l’usure.
Les premières monnaies en nickel furent émises par la Suisse en 1881. La France ne suivit qu’en 1903 avec les monnaies de 25 centimes gravées par Henri-Auguste-Jules Patey.
Ce métal ne devient réellement populaire qu’après la Première Guerre mondiale en raison de la raréfaction de l’argent. Il a malheureusement deux points négatifs qui font baisser sa côte à l’état pur ces dernières années : son coût qui a augmenté (il est désormais deux fois plus cher que le cuivre) et sa dureté qui met les coins à l’amende.
On lui préfère donc souvent des alliages comme le cupronickel.