Roumanie, Leu, 1924
Cupro-nickel - TTB
3.51 gr.
Du cupronickel
Le cupronickel (ou cupro-nickel), aussi appelé cuivre blanc, est un alliage bien moins moderne que ce que l’on pourrait penser de prime abord. Méfiez-vous des apparences ! On en trouve trace en Chine pendant la période des Royaumes combattants entre le Vème et le IIIème siècle av. J.-C.. Il était alors utilisé pour des armes. A l’état naturel, l’alliage était probablement d’origine extra-terrestre suite à des chutes de météorites.
Les chinois commerçant avec le Royaume de Bactriane voisin, c’est bel et bien là que l’on trouve trace des premières monnaies en cupronickel.
Faisons un bond en avant de quelques millénaires et des poussières de météorite et nous voici en 1857 aux Etats-Unis, pour sa première apparition en Occident.
Le prix du cuivre étant au plus haut, on y opte pour le cupronickel pour la nouvelle pièce d’un cent. L’alliage se compose alors de 88% de cuivre pour 12% de nickel et la pièce a un diamètre plus petit que celle qui la précède (il n’y a pas de petites économies, n’est-ce pas ?).
Le cupronickel est de nos jours extrêmement populaire et très utilisé pour les pièces de monnaie.
De couleur gris foncé, cet alliage, généralement composé d’environ 75% de cuivre pour 25% de nickel, possède une grande résistance à la corrosion.
Une qualité “TTB”
Car en numismatique, l’état de conservation d’un article se doit d’être soigneusement évalué avant d’être proposé au collectionneur avisé à l'œil aiguisé.
Et au-delà de ce sigle de prime abord obscur, en trois mots, l’état de conservation est ici clairement énoncé :
Très Très Beau
Ce qui signifie - plus prosaïquement - que la pièce de monnaie a bien circulé de main en main et de poche en poche, mais que l’impact sur son usure reste limité : type et légendes sont parfaitement lisibles et le relief de la gravure est, quant à lui, clairement visible. A l'œil nu, on peut constater des traces de rayures ou de chocs.