Pays-Bas, Jeton, Belgium
Charles II - Bruxelles - Bureau des Finances - 1675
ATTENTION : cet article de collection est unique. Nous ne pouvons donc pas garantir sa disponibilité dans le temps et vous recommandons de ne pas trop tarder à finaliser votre achat si vous êtes intéressé(e).
5.99 gr.
Du cuivre
Le cuivre ne fait pas son précieux mais se glisse tout de même dans le groupe 11 de la classification périodique, aux côtés de l’or et de l’argent. Trois métaux fréquemment utilisés pour la frappe de monnaie. Pourquoi nous direz-vous ? Si la préciosité de l’argent et de l’or ne fait pas un pli, le cuivre est plus courant. Il s’oxyde peu à l’air et, de surcroît, son esthétique et sa disponibilité à l’état naturel sont également des atouts indéniables.
D’ailleurs, le cuivre est un des plus anciens métaux à avoir été utilisé par les hommes. On trouve trace de son usage près de 8 000 ans avant notre ère.
5 000 ans av. J.-C., il commence à être fondu dans les fours à vent du plateau iranien.
Comme souvent pour les monnaies, on détecte sa première utilisation en Grèce, quelques siècles av. J.-C. Il est également utilisé pour les sapèques chinois émis pour la première fois par la dynastie Qin (221 à 206 av. J.-C.).
Le mot cuivre vient du latin cŭprĕum, autrement dit Chypre, haut lieu d’extraction du minerai dans l’Antiquité. Le cuivre est naturellement d'une teinte rouge orangé et, pour ajouter une touche de polythéisme, il est traditionnellement dédié à la déesse de la beauté Aphrodite (Vénus chez les romains).
La patine du cuivre est généralement vert-de-gris.
Une qualité "TTB+"
Car en numismatique, l’état de conservation d’un article se doit d’être soigneusement évalué avant d’être proposé au collectionneur avisé à l'œil aiguisé.
Et au-delà de ce sigle de prime abord obscur, en trois mots, l’état de conservation est ici clairement énoncé :
Très Très Beau
Ce qui signifie - plus prosaïquement - que la pièce de monnaie a bien circulé de mains en mains et de poches en poches, mais que l’impact sur son usure reste limité : type et légendes sont parfaitement lisibles et le relief de la gravure est quant à lui clairement visible. A l'œil nu, on peut constater des traces de rayures ou de chocs.
Mais pourquoi ce plus accolé à cette double beauté nous direz-vous ?
Ce petit “plus” indique qu’il s’en est fallu de peu pour que l’article de collection ici présent n’accède à un rang supérieur de qualité lors de l’évaluation réalisée par nos experts. Un Très Très Bel article quasiment SUPerbe, donc…