Monnaie, Leo VI the Wise 886-912, Follis
Constantinople - TB+ - Cuivre
Léon Ier (886-912), Follis, Avers: Léon VI à gauche et Alexandre à droite assis de face sur un double trône; ils sont couronnés et vêtus du loros; Léon tenant le labarum et Alexandre l’akakia, Revers: légende en quatre lignes, BMC/B.11 (Monnaies>Byzantines>Empire Byzantin).
Léon Ier (886-912), Follis, Avers: Léon VI à gauche et Alexandre à droite assis de face sur un double trône; ils sont couronnés et vêtus du loros; Léon tenant le labarum et Alexandre l’akakia, Revers: légende en quatre lignes, BMC/B.11 (Monnaies>Byzantines>Empire Byzantin)
6.8 gr
Du cuivre
Le cuivre ne fait pas son précieux mais se glisse tout de même dans le groupe 11 de la classification périodique, aux côtés de l’or et de l’argent. Trois métaux fréquemment utilisés pour la frappe de monnaie. Pourquoi nous direz-vous ? Si la préciosité de l’argent et de l’or ne fait pas un pli, le cuivre est plus courant. Il s’oxyde peu à l’air et, de surcroît, son esthétique et sa disponibilité à l’état naturel sont également des atouts indéniables.
D’ailleurs, le cuivre est un des plus anciens métaux à avoir été utilisé par les hommes. On trouve trace de son usage près de 8 000 ans avant notre ère.
5 000 ans av. J.-C., il commence à être fondu dans les fours à vent du plateau iranien.
Comme souvent pour les monnaies, on détecte sa première utilisation en Grèce, quelques siècles av. J.-C. Il est également utilisé pour les sapèques chinois émis pour la première fois par la dynastie Qin (221 à 206 av. J.-C.).
Le mot cuivre vient du latin cŭprĕum, autrement dit Chypre, haut lieu d’extraction du minerai dans l’Antiquité. Le cuivre est naturellement d'une teinte rouge orangé et, pour ajouter une touche de polythéisme, il est traditionnellement dédié à la déesse de la beauté Aphrodite (Vénus chez les romains).
La patine du cuivre est généralement vert-de-gris.