Monnaie, Canada, Elizabeth II
5 Cents - 1970 - Royal Canadian Mint - Ottawa - TTB
4.59 gr.
Elizabeth II
Nom francisé : Elisabeth II
- Reine du Royaume-Uni et des royaumes du Commonwealth : 1952 - 2022
- Dynastie : Maison Windsor
- Prédécesseur : George VI
- Successeur : Charles III
- Régime : Monarchie constitutionnelle parlementaire
Elizabeth Alexandra Mary naît à Londres en avril 1926. En 1947, elle épouse Philip Mountbatten et accède au trône en 1952, à la mort de George VI. Elle a 25 ans. Elle règne alors sur les quinze royaumes du Commonwealth. On citera entre autres le Royaume-Uni (évidemment), le Canada, la Nouvelle-Zélande, les Bahamas ou encore la Jamaïque.
Son couronnement à Westminster, en 1953, sera le tout premier à être retransmis à la télévision. Elle fête son jubilé de diamant (60 ans de règne) en 2012. Depuis 2015, elle a battu le record de longévité de règne détenu auparavant par son aïeule, la reine Victoria. Au cours de celui-ci, de très nombreuses monnaies et de très nombreux billets de banque à l’effigie de la reine sont émis par le Royaume-Uni et les royaumes du Commonwealth.
Elle décède en septembre 2022 alors qu’elle vient de fêter ses 70 ans de règne quelques mois auparavant (jubilé de platine). Son fils aîné, le désormais roi Charles III, accède au trône.
Illustration : portrait officiel de la reine Elizabeth II, photographe inconnu (1959) - Library and Archives Canada (CC)
Du nickel
Si le nickel eut sa place dans l’Antiquité, ce fut sous forme d’alliage, faute de pouvoir le séparer de ses compagnons de minerai. Il ne fut isolé pour la première fois qu’en 1751 par Axel Fredrick Cronsted.
Son nom a une origine amusante. En effet, le minerai duquel il a été extrait provenait d’Allemagne et ressemblait à du cuivre. Les mineurs le nommèrent alors Kupfernickel, autrement dit “Cuivre du Malin”. Une référence à un lutin de la mythologie germanique qui jouait de mauvais tours dans les mines.
Le nickel est un métal dur, de couleur argentée et d’aspect brillant, résistant à l’usure.
Les premières monnaies en nickel furent émises par la Suisse en 1881. La France ne suivit qu’en 1903 avec les monnaies de 25 centimes gravées par Henri-Auguste-Jules Patey.
Ce métal ne devient réellement populaire qu’après la Première Guerre mondiale en raison de la raréfaction de l’argent. Il a malheureusement deux points négatifs qui font baisser sa côte à l’état pur ces dernières années : son coût qui a augmenté (il est désormais deux fois plus cher que le cuivre) et sa dureté qui met les coins à l’amende.
On lui préfère donc souvent des alliages comme le cupronickel.
Une qualité “TTB”
Car en numismatique, l’état de conservation d’un article se doit d’être soigneusement évalué avant d’être proposé au collectionneur avisé à l'œil aiguisé.
Et au-delà de ce sigle de prime abord obscur, en trois mots, l’état de conservation est ici clairement énoncé :
Très Très Beau
Ce qui signifie - plus prosaïquement - que la pièce de monnaie a bien circulé de main en main et de poche en poche, mais que l’impact sur son usure reste limité : type et légendes sont parfaitement lisibles et le relief de la gravure est, quant à lui, clairement visible. A l'œil nu, on peut constater des traces de rayures ou de chocs.