Spintria, Ier siècle ap. J.C., Pedigree
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Scène de sexe.
"IX", valeur (?), dans une couronne.
Cette tessère érotique (jeton), aussi appelé "Spintria" (pluriel : spintriae), est produit au cours du Ier siècle de notre ère, principalement sous le règne de Tibère, jusqu'à la fin du siècle, représente une scène de sexe avec un chiffre au revers. Nous savons que peu de choses à leur propos, bien qu'il soit communément admis qu'ils servaient dans les lupanars (maisons de passe), pour payer à l'entrée de ces derniers, où le numéro au revers pouvait désigner un numéro de chambre. Une deuxième hypothèse serait que le chiffre affiché soit une valeur, cette tessère rétribuant un service sexuel de la valeur indiqué. Une dernière hypothèse, éloigné du milieu de la prostitution, propose que ces tessères servaient dans les bains publics. En effet, elles auraient pu servir de jetons pour utiliser des casiers à vêtements tels que nous en avons encore aujourd'hui. Le lien a été effectué par la présence de représentations de scènes de sexe analogues à celles de ces tessères sur les murs de bains à Pompéi, ainsi que des numéros, comme ceux présents sur les revers. Nos connaissances, qui restent lacunaires, proviennent principalement des découvertes archéologiques faites à Pompéi et de l'étude du contexte de mise au jour. Leur introduction pourrait faire suite à la mise en place par Tibère d'interdictions de faire entrer dans ces maisons de passe le portrait de l'empereur. Ces tessères auraient pu aussi avoir pour but de contrebalancer cette règle en servant d'intermédiaire de payement pour ceux qui fréquentent les lupanars. Tout cela reste à l'état d'hypothèses d'interprétations puisqu'à ce jour les recherches n'ont pas permises de déterminer avec exactitude l'utilité de ces objets faute de sources fiables. Provient de la collection du Dr. Neussel, avec son étiquette.
IX
4.35 gr
Du cuivre
Le cuivre ne fait pas son précieux mais se glisse tout de même dans le groupe 11 de la classification périodique, aux côtés de l’or et de l’argent. Trois métaux fréquemment utilisés pour la frappe de monnaie. Pourquoi nous direz-vous ? Si la préciosité de l’argent et de l’or ne fait pas un pli, le cuivre est plus courant. Il s’oxyde peu à l’air et, de surcroît, son esthétique et sa disponibilité à l’état naturel sont également des atouts indéniables.
D’ailleurs, le cuivre est un des plus anciens métaux à avoir été utilisé par les hommes. On trouve trace de son usage près de 8 000 ans avant notre ère.
5 000 ans av. J.-C., il commence à être fondu dans les fours à vent du plateau iranien.
Comme souvent pour les monnaies, on détecte sa première utilisation en Grèce, quelques siècles av. J.-C. Il est également utilisé pour les sapèques chinois émis pour la première fois par la dynastie Qin (221 à 206 av. J.-C.).
Le mot cuivre vient du latin cŭprĕum, autrement dit Chypre, haut lieu d’extraction du minerai dans l’Antiquité. Le cuivre est naturellement d'une teinte rouge orangé et, pour ajouter une touche de polythéisme, il est traditionnellement dédié à la déesse de la beauté Aphrodite (Vénus chez les romains).
La patine du cuivre est généralement vert-de-gris.